En écrivant, on se prête à l’inattendu. Ces échappées agissent comme des circuits magnétiques. Des mots lus trop vite, et les perceptions s’agencent autrement, redoublent d’intensité. Prendre un choc sur un mot. Le mot abeille produit cet effet. J’en ressens le dard, la variation des teintes de miel, son constant travail. L’abeille circule entre ciel et terre. Lire une carte implique un va-et-vient continu. Les strates énergétiques accentuent un centre d’activité aussi effervescent qu’une ruche. L’inattendu augmente l’enthousiasme, anime la pensée.